
J'ai mis le voyage dans une bulle.
De verre.
Rien de plus qu'une pyramide coulée,
le souvenir submerge et flotte,
disperse en dessous ses lueurs estivales.
Derrière, le fil un peu flou,
qui rattache au prosaïque monde,
les écrans affichent toujours les images
d'un exil doré, vagabondage léger.
Je voudrais ce soir la courbe des collines
au dessus de la ville qui s'endort,
quand son coeur s'enchante,
et que les voix s'élèvent encore.
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