samedi 19 avril 2008

des rivages des rayures

pile.

face à l'écran.
cristal. installe les cris stupeur vague hébétude.
n'ai plus que terre.

petite musique des mondes jadis.
et le regard rivé, globes d'écume plein
sur cette surface là.

Pas une vue, pas une fenêtre,
mais une mince couche qui sépare,
une paroi que l'on effleure
qui coupe la sphère en deux,
comme se croque la pomme.

est-ce poire? dans cet arbre dans cet arbre

Rester envie.
Pour ne pas se consumer
avant décembre et les grands froids.

De l'autre coté,
du rideau de verre,
il y aurait eu vos visages en miettes,
à grignoter sur le pouce.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

de jolie phrases dans ce texte!

Praline a dit…

Je ne sais pas trop. Je ne m'attendais tellement pas à un tel sujet ! J'ai sauvé les meubles, dirais-je. En deux grandes parties. En gros qui est riche, qui est pauvres, y a-t'il place pour des évolutions, pourquoi les pauvres font-ils peur, en quoi les riches sont-ils un facteur de dynamisme dans les sociétés britanniques... Et toi ?

lyric a dit…

Alors, tu recommence à écrire et ne m'en informe même pas? Cachotière, va! J'ai pas encore tout lu, mais je te fais mon commentaire détaillé bientôt.
J'ai posté de nouveaux textes, si tu veux les voirs, tu connais le chamin.
Bizouilles.
.cyr.

lyric a dit…

Je commence à m'inquiéter... Non seulement tu ne m'informe pas de ton retour sur la scène numérique, mais de surcroît tu ne donne aucune nouvelle? Aurais-tu été enlevée par des êtres venus d'ailleurs?
Plus sérieusement, j'ai fais le tour de tes nouvelles pages, et je m'y plaît toujours autant. En un mot, superbe. Toujours autant de classe dans ce style si particulier que tu t'es créé.
Bonne continuation, et n'hésite pas à passer un coup de mail, ça fait toujours plaisir.

Plein de choses à venir de mon côté, mais pas le temps de m'y mettre. Affaire à suivre.

Bizouches.
.cyr.

Praline a dit…

Sors de ta léthargie, Audrey. Tu nous manques.